Monachus parle des colliers Consonnes de la Collection Audace
B comme BONHEUR
Voilà un mot qui occupe constamment nos pensées ! Il n’est pas sur Terre un seul homme qui ne veuille pas du bonheur.
En voici la définition selon le Larousse :
« Bonne chance, circonstance favorable »
En voici ma compréhension en Dieu :
Bonheur = vivre comme je veux.
Qu’est-ce à dire ? La définition en Dieu du ‘ bonheur’ est exempte de toute chance. Vivre pour le baptisé implique qu’il reçoive cette vie d’un autre que lui qu’il appelle Christ.
Le Seigneur dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6).
Reprenons avec cet éclairage :
Bonheur = vivre comme je veux
Vivre c’est le Christ.
Christ est ≠ de la Volonté du commun.
Nous comprenons donc que vivre comme je veux signifie : vivre comme le Christ veut.
Bonheur = vivre comme le Christ.
Celui dont la volonté est le Christ se garde de préférer au Christ son ‘MOI’ qui le conduit au malheur.
Celui dont la volonté est le Christ est le pauvre des Béatitudes. Le pauvre espère le bonheur déjà réalisé : le Christ.
Au fil des siècles écoulés, les hommes n’ont eu de cesse, pour certains, par leurs œuvres picturales, pour d’autres, par leur maillet et leurs ciseaux, pour d’autres encore, par leurs compositions musicales, etc., de chercher comment figer-si je puis dire- le bonheur. Leurs œuvres, encore aujourd’hui, sont comme un lasso lancé en direction de ce besoin fondamental à toute personne.
NATURE B2
La bijouterie Genesis One Apple se challenge, par l’unicité de ses créations, de capturer chaque événement joyeux.
Intus Monachus, foris Apostolus.
C comme COURAGE
On qualifie de courageux celles et ceux qui, dans l’adversité, ne se laissent pas aller au désespoir mais font preuve de ténacité, voire même de résilience.
Voilà la définition du courage selon le Larousse :
« Fermeté, force de caractère qui permet d'affronter le danger, la souffrance, les revers, les circonstances difficiles »
En voici ma compréhension en Dieu :
Courage = se livrer tout au Christ
Le courage est une vertu. Les vertus sont les seuls mots et notions qui possèdent une définition d’action. Pour preuve : la vertu = le Verbe. Le verbe s’est fait chair.
Le baptisé qui se livre au Christ n’est ni un inconscient ni un suicidaire. Son courage le conduit à justifier sa vocation. Son existence toute entière est une offrande sainte pour Dieu. Il réalise ainsi les paroles du Christ :
« Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa
croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. » (Mc 8, 34-35).
Le courage du baptisé est son imitation du Christ Sauveur qui, pour accomplir le dessein de l’amour du Père,« s’est livré lui-même… » (Prière eucharistique IV).
NATURE C2
Intus Monachus, foris Apostolus.
Ave
J comme JUSTE
Que de fois entendons-nous ces mots : « Ce n’est pas juste ! ». J’ai si souvent entendu cette phrase lors d’un décès !
Voilà la définition de ‘juste’ selon le Larousse :
« Qui a le souci de la justice, qui respecte le droit et l'équité ».
En voici ma compréhension en Dieu :
Juste = baptisé affamé de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (« l’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4,4).)
Lassé de l’idolâtrie de s’idolâtrer lui-même ou d’idolâtrer tout influenceur, le juste s’est affamé des vertus et des décisions qui le justifieront
face au vrai Dieu.
- S’abreuver pour témoigner.
- Se protéger du monde bien qu’étant dans le monde.
- Rayonner.
Nous lisons en saint Jean :
« Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur
ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au
monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais » (Jn 17, 13-15)
NATURE J2
Intus Monachus, foris Apostolus.
Ave
M comme MÉFIANCE
Qui ne se méfie pas de ce qu’il entend, de ce qu’il voit, passe souvent pour un naïf.
Voilà la définition de ‘méfiance’ selon le Larousse :
« État d'esprit de quelqu'un qui se tient sur ses gardes face à quelqu'un d'autre ou à propos de quelque chose ».
En voici ma compréhension en Dieu :
Méfiance = être prêt à la trahison
J’illustre immédiatement cette définition par ce passage du Livre de Ben Sira le Sage (Si 6,9-13) :
« Il y a celui qui d’ami se transforme en ennemi, et qui va divulguer, pour ta confusion, ce qui l’oppose à toi. Il y a celui qui est ton ami pour partager tes repas, mais qui ne reste pas avec toi au jour de ta détresse. Quand tout va bien pour toi, il est comme un autre toi-même et commande avec assurance à tes domestiques ; mais si tu deviens pauvre, il est contre toi, et il se cache pour t’éviter. Tes ennemis, tiens-les à distance ; avec tes amis, sois sur tes gardes. »
Que ne ferait pas un homme pour sauvegarder sa réputation ? Que ne ferait-il pas pour éviter ‘l’échafaud’ de la foule hystérique ?
Dans les siècles passés, on a vu des hommes professer joyeusement la foi en Jésus-Christ, puis, devant l’imminence d’une torture, apostasier ce même Jésus-Christ, pour ne pas mourir. On en a vu dénoncer leur mère ou leur frère pour ne pas risquer d’être du nombre des écorchés vifs. Pourtant c’était un même sang qui coulait dans leurs veines…On en vus dénoncer leur voisin qu’ils saluaient chaque jour et avec lesquels ils partageaient plus qu’un ‘bonjour’.
Que de fois la belle fraternité, la belle amitié ont été trahies pour un gain obscur (matériel , financier, professionnel, vicieux…). Le baiser de Judas se perpétuera t’il jusqu’à l’Avènement ? Qui en est conscient aime lucidement, il reste sur ses gardes. Quand vient la trahison, il ne s’effondre pas car seul le Christ est infaillible et incorruptible.
M3
Intus Monachus, foris Apostolus
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