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PIERRES & BIEN-ÊTRE: LES CONSONNES

 

 

Fleur.jpg
 

 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Si vous avez eu la curiosité de partir déjà à la découverte des colliers Nature, dans la Collection Audace, vous ne pouvez avoir manqué leur particularité : outre la présence d'une pierre semi précieuse Amazonite, pierre que vous connaissez désormais bien, leur signature par une consonne ! Aussi, aujourd'hui, nous voilà avec la première consonne de l'alphabet : le B.

Chronique Pierres & Bien-être oblige, si la pierre se fera un petit peu plus discrète aujourd'hui, laissons la place à la question du Bien-être. Et là, force est de constater que les jolis mots en B ne manquent pas...

Beauté, bonheur, bonté... Mais aussi balade, et pourquoi pas une balade dans les bois ? D'ailleurs, au Japon, les médecins ne peuvent-ils pas prescrire des "bains de forêt", en prévention des dégâts du stress ? Vous le voyez, nous sommes en plein dans le sujet !

 



Ne croyez pas que j'ai l'intention d'oublier si vite les premiers mots... Et déjà, il est clair que la bonté ne peut qu'aider à se sentir bien, que ce soit par la paix dans les relations et une satisfaction du bien.

Et que dire de la beauté... Une femme se sentant belle ne se sent-elle pas également bien ? Et comment ne pas nous sentir belles lorsque nous arborons les merveilles qui sortent des doigts de notre créatrice préférée ? Pourquoi pas Nature B pour aujourd'hui ?

En faisant les recherches pour cette chronique un peu différente des précédentes, je n'ai pu éviter quelques rapprochements : Belle Dame, Bella Donna, belladone ? Non, un peu trop sulfureux comme plante... Mais que direz-vous de ces deux fleurs : Vous connaissez sans doute la Belle de nuit, fleur toute discrète qui ne s'ouvre qu'à la tombée de la nuit, pour se replier au petit matin. Quelle n'a pas été ma surprise de découvrir qu'il existait aussi des Belles de jour ! Fleurs toutes simples de la famille des liserons...



Bonheur... Cela vous paraitra peut-être un peu paradoxal, mais, pour la fin de cette chronique, je voudrais vous emmener un peu au Bhoutan, petit pays à l'Est de la chaine de l'Himalaya. Au départ, je m'étais dit que, avec les limitations annoncées pour les déplacements cet été, cela ne ferait de mal à personne de s'aérer en esprit vers des destinations lointaines. Une forme de résistance au coronavirus... Mais, figurez-vous que, en 1972, le roi de ce petit royaume a décidé de mettre l'accent sur le BNB plutôt que sur le PNB habituellement retenu par les autres pays comme indice d'une bonne santé du pays.
Le Bonheur National Brut repose sur quatre piliers :
- une croissance et un développement économique responsables ;
- la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise, critère facile à adapter suivant les pays ;
- la sauvegarde de l'environnement et la promotion du développement durable ;
- une gouvernance responsable.
Même s'il s'est avéré plus compliqué à mettre réellement en oeuvre qu'à l'annoncer, n'est-ce pas un indice que tous les pays pourraient adopter à leur tour ? Surtout en cette année Laudato Si...


 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Vous l'aurez compris, c'était annoncé, aujourd'hui le C est à l'honneur ! Avis à toutes les Carole, Catherine, Charlotte, Corinne... Mais point n'est nécessaire d'avoir un nom ou un prénom en C pour être la future propriétaire de Nature C (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1431-nature-c.html), tant les jolis mots en C ne manquent pas...

C comme charme... Et, assurément, elle ne manquera pas de charme l'heureuse propriétaire à venir de Nature C, lorsqu'elle l'arborera !

Mais aussi C dans des mots pleins de douceur... câlin, caresse... et d'amour... charité, au sens de l'amour le plus pur et le plus noble... et coeur ! Mots si importants pour nous sentir bien dans notre vie...

Avez-vous noté combien nombreuses sont les jolies expressions françaises basées sur le mot coeur ? Que ce soit pour une facilité à tomber amoureuse : avoir un coeur d'artichaut... une invitation au courage : avoir du coeur au ventre... à la bonté : avoir le coeur sur la main... Mais aussi, faire chaud au coeur... aller droit au coeur... Et tout ce que je peux vous souhaiter est que les créations sorties du coeur de Fabienne F. vous aillent droit au coeur, que vous les accueillez avec un coeur pur et simple, les laissant vous parler au coeur...


Dessin de Coolus, créateur du Lapin Bleu (https://lapin-bleu.croixglorieuse.org/dessins-de-la-semaine/annee-a/a-temps-ordinaire/les-beatitudes-matthieu-53-11/)

Cette simplicité rejoint aussi nombre de fleurs en C. Elles ne manquent pas pour cette semaine, que nous les trouvions dans les prairies fleuries, et c'est la pleine saison, ou les sous-bois : coquelicots, campanules... ou ces colchiques au doux parfum de l'enfance : "Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent, colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été...". Enfin, pas encore...


Pour finir cette chronique, alors que nous sommes au beau milieu de ce mois de juin qui est aussi le mois du Sacré-Coeur, pour vous aérer au loin, je vous propose un grand bol de nature à Sacré-Coeur-Saguenay, au Canada, dans la province de Québec !

 


A la semaine prochaine, avec la lettre D ?


 

 

Bonjour à toutes et à tous !

A la demande de notre créatrice préférée, voici le temps de revenir sur quelques consonnes délaissées, faute d'avoir pu les aborder avant que les colliers Nature correspondants ne partent. Pas de doute, chaque collier est et restera unique ! Mais la créativité de notre créatrice préférée l'a amenée à proposer une deuxième version de ces consonnes... Je commencerai donc par revenir sur la consonne D et son lien au bien-être.

Dans l'étape de cogitation, avant de pouvoir vous proposer ces quelques lignes, la première chose qui m'est venue a été :

D comme... Douceur !

"Un peu de douceur dans ce monde de brutes..." Dans ces temps troublés, nous pouvons être exposés à toutes sortes de violences, et avoir un grand désir d'un peu plus de douceur... Et nul ne peut nier que bénéficier d'un environnement plein de douceur ne peut que contribuer à notre bien-être. D'ailleurs, c'est hallucinant le nombre d'instituts de beauté nommés "douceur et bien-être" ou l'inverse...

Antidote à la colère, avec l'humilité et la patience, la douceur est une vertu que certains ont comparé à "la caresse d'une plume d'ange". Une béatitude promet la terre entière aux doux (Mt 5,4). La douceur est associée sans conteste possible à l'image de la Mère [1]. D'ailleurs, j'ai lu, en faisant mes recherches : "La douceur est une vertu puissante d'amour et de guérison, qui réconcilie toujours les opposés et cré un lien intérieur inoubliable dans la mémoire de celui qui a été touché." N'allez pas croire que la douceur soit réservée à un monde de bisounours : faire preuve de douceur, y compris dans l'adversité, peut relever de l'héroïsme d'un guerrier !

Alors, si le combat vous parait trop rude, voilà une prière de Saint François de Sales pour nous y aider :

"Ô Seigneur, avec Ton aide, je veux m'exercer à la douceur dans les rencontres et les contrariétés quotidiennes. Dès que je m'apercevrai que la colère s'allume en moi, je recueillerai mes forces, non avec violence, mais doucement, et je chercherai à rétablir mon coeur dans la Paix. Sachant que je ne peux rien seul, je prendrai soin de T'appeler au secours, comme le firent les Apôtres ballotés par la mer en furie. Enseigne-moi à être doux avec tous, même avec ceux qui m'offensent ou me sont opposés, et jusqu'avec moi-même, ne m'accablant pas à cause de mes défauts. Quand je tomberai, malgré mes efforts, je me reprendrai doucement et dirai : Allons, mon pauvre coeur, relevons-nous et quittons cette fosse pour toujours. Recourons à la Miséricorde de Dieu. Elle nous viendra en aide. Amen."

D aussi comme... Docilité !

Non pas pour vous inviter à accepter tout et n'importe quoi. Il est des choses qui sont et resteront inacceptables, et auxquelles il ne serait pas juste d'acquiescer. Mais, en dehors des cas les plus dramatiques, face auxquels il est de notre devoir de dire non, face à la plupart des situations contre lesquelles nous ne pouvons rien, la solution est alors parfois un fiat... Parce que nous révolter contre la situation ne peut qu'apporter plus de souffrance inutilement...

Enfin, D comme... désolé(e)...

Parce qu'il nous arrive de faillir en nous mettant en colère ou en nous révoltant... Et que la solution qui reste alors est de demander pardon !

Après cette déclinaison de la lettre D, en contraste et contrairement à mon habitude, je vous proposerais bien une fleur un peu exubérante : le dahlia !



Et, en ce début d'automne, où nous pourrions avoir bien besoin d'un peu plus de soleil, je vous propose de partir à la Dominique !



[1] Voilà un chant glané en faisant les recherches : Marie, très douce Mère.
https://www.youtube.com/watch?v=KmjKkYwCNcc


 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Je suis heureuse de m'intéresser cette semaine à la consonne F, en lien avec le bien-être... même si la déclinaison risque de ressembler à une forme de bric-brac...

F comme... Fard !
Comme une invitation à nous faire belles, et, à cet effet, n'hésitez pas à faire un tour par la boutique (https://www.pearlspommes.com/fr/?live_configurator_token=0459c6cee31e1bacafc0c0d2e38dbe09) ou de vous inscrire pour la prochaine expo-vente (https://www.helloasso.com/associations/les-marraines-de-foa/evenements/un-automne-en-beaute).




F comme... Fable, Fantaisie et Féérie !
Parce que l'ambiance est décidément trop morose en ce moment ! Et qu'un peu de piment et de fantaisie ne peuvent que nous faire du bien, en nous réveillant et nous redonnons le sourire. Reconnaissez-le : ces récits d'enfance n'apportent-ils pas toujours aux adultes que nous sommes une douce joie, peut-être un peu nostalgique ?

F comme...Faire et Fabriquer...
Là, c'est peut-être la marraine confrontée à un travail un peu trop intellectuel, qui goûte, trop rarement, la satisfaction profonde que peut apporter un travail manuel et d'avoir créé quelque chose. Ce côté manuel nous confronte à une autre attention, et aussi à ce sens nettement mis de côté ces derniers temps : le toucher !




F comme... Féliciter !
Parce que la critique nous vient souvent beaucoup plus facilement que les compliments. Or, si une critique bienveillante peut aider à progresser, reconnaître ce qu'il y a eu de bien vient renforcer la confiance en soi, et aide à donner le meilleur de soi-même...

Par delà cette première déclinaison, je n'oublie pas des aspects peut-être plus sérieux :

F comme Feu !
Certes, il est bon de se tenir auprès d'un bon feu de cheminée, en ces soirées d'automne et bientôt d'hiver... Mais c'est aussi au feu de l'amour que je songeais. Et, pour le croyant, le feu de l'Amour de Dieu, jusque dans les épreuves, qui nous purifieront comme l'or est purifié par le feu !


Et, enfin, F comme... Faiblesse !
Oui, j'ose vous parler de faiblesse et de bien-être ! Parce que, quand nous nous croyons, à tort, fors et infaillibles, nous nous replions sur nous-mêmes, nous nous drapons dans une forme d'orgueil, et nous nous privons de tout ce que peut nous apporter le fait de consentir à nous laisser aider, tout en privant les autres de tout ce que peut leur apporter le fait de nous aider ! Quel amour peut se déployer dans une relation d'aide... Sans oublier que, dans la foi, à l'image de Saint Paul, c'est "quand nous nous sentons faibles que nous sommes forts !"... à condition de consentir à ne pas être notre propre source et aller puiser à la Source ! Et j'oserais même vous proposer, en sus, Faillibilité : comme un refus de nous croire tout-puissants !

La fleur de cette semaine ? je vous la propose sur un arbre : le flamboyan !




Et, pour cela, partons pour Fort-de-France, parce que c'est là que j'ai découvert les premiers flamboyans, juste à la sortie de l'aéroport...



 

 

 

Bonjour à toutes et à tous !

Les choses ont évolué bien vite en une semaine : envolés le D plein de douceur et de délicatesse, et le F plein de fougue et de force... Bravo aux heureuses propriétaires des deux colliers Nature correspondant ! Voilà donc le moment de nous intéresser à Nature G... (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1464-nature-g.html)

G comme gaieté et générosité... Mais puisque le bien-être est au coeur de cette chronique, ce sont deux autres mots que je retiendrai pour aujourd'hui : gratitude et goûter !

Gratitude... Reprenons la définition proposée par le père P. Ide : "La gratitude est la réponse à un bienfait." [1] Citons aussi Maître Eckhart : "Si tu remerciais Dieu pour toutes les joies qu'il te donne, il ne te resterait plus de temps pour te plaindre." C'est dire si la gratitude peut participer à notre bien-être. D'ailleurs les psychologues s'y sont mis aussi, et nombre d'études démontrent à quel point cette attitude du coeur est bonne pour notre santé physique, psychique et spirituelle, améliorant notre relation aux autres et à Dieu, pour les croyants. Mais point nécessaire d'être croyant pour laisser monter de notre coeur mille mercis, même si c'est encore plus important pour les croyants...
Derrière ce mot de gratitude, une invitation à une démarche qui devrait être quotidienne pour un maximum de bienfaits. Je reprends les premiers conseils donnés à cet effet par le père Ide :
- reconnaître un bienfait que nous avons reçu aujourd'hui : une parole, un geste, une rencontre, la beauté d'un paysage... vous n'êtes pas obligés de vous limiter à un bienfait, bien au contraire... mais prenez les l'un après l'autre, tranquillement, pour aller au bout de la démarche...
- prendre conscience de sa gratuité : nous avons reçu ce bienfait sans obligation de retour...
- détailler ce don gratuit en cherchant à en décrire les caractéristiques (le père Ide invite à en trouver au moins 5 !), et prendre le temps de s'arrêter sur ces caractéristiques...
- goûter la paix et la joie, voire l'amour, que cette description du don éveille en nous... [3]

Ce qui m'amène à ce deuxième mot essentiel pour notre bien-être : goûter...
Un ami australien me faisait remarquer récemment à quel point cette utilisation du mot "goûter" bien loin de son origine gustative, ne pouvait apparaître que dans une culture ayant élevé la cuisine au stade d'un art... Derrière cette utilisation du mot, une invitation à être plus attentifs à tout ce que nous recevons et à accueillir toutes les sensations, et même les sentiments, ne pas les juger (en mode c'est bon ou c'est mauvais), et goûter, voire déguster les plus positifs, comme la paix, la joie, l'amour... Et là, nous sommes en pleine démarche de pleine conscience, elle aussi préconisée par psychologues et médecins pour ses bienfaits en termes de réduction du stress et de prévention des maladies du psychisme...

Goûter, que ce soit sur l'instant ou en faisant mémoire...

Cela me rappelle une odeur que j'apprécie particulièrement, même si elle est désormais plus de l'ordre du souvenir d'enfance pour moi : le parfum de la giroflée... retenu comme une note en parfumerie, associée à d'autres parfums par de grands créateurs... Ces giroflées, elles étaient une joie non seulement pour le nez mais aussi pour les yeux... N'avez vous noté comment parfois notre attention est accrochée par une odeur délicate, nous amenant à partir à la recherche de la source de ce parfum avec les yeux ?

 


Pour finir cette chronique, déjà bien longue, prenons la route pour un petit pays montagneux du Caucase, aux paysages des plus variés : la Géorgie !

Je ne prends plus le risque d'annoncer une nouvelle consonne... Qui sait quels beaux achats s'annonceront pour cette semaine ? A commencer par Nature G ?

[1] "Puissance de la gratitude. Vers la vraie joie.", Pascal Ide, aux éditions de l'Emmanuel.
[2] Les derniers conseils pour la démarche de gratitude proposés par le père Ide :
- sentir monter en nous le désir de faire de même, que ce soit en retour à la personne qui nous a procuré le bienfait ou une autre...
- décider de poser cet acte comme une libre réponse d'amour, par pure gratitude, sans recherche d'un don en retour, mais par surabondance du bienfait premier que nous avons reçu et reconnu.


 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Pour aujourd'hui, je ne retiendrai qu'un mot, qui vous surprendra peut-être dans cette chronique Pierres & Bien-être : Humilité ! Vous l'avez compris, le H est à l'honneur, avec Nature H, toujours dans la gamme Audace (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1435-nature-h.html).

Si vous vous demandez ce que cette vertu a avoir avec le bien-être, je vous propose de considérer son opposé, l'orgueil : où avez-vous entendu dire que les orgueilleux étaient les plus heureux des hommes ? bien au contraire...

Certes, "l'humilité est le fondement de toutes les vertus", pour citer Saint Augustin. Et les citations chrétiennes ne manquent pas sur le sujet. Mais, figurez-vous que, en faisant les recherches pour cette chronique, je suis tombée sur un article carrément intitulé "Les trois bienfaits de l'humilité", sur un site qui n'a rien de chrétien, par un auteur dont rien ne permet de dire, sur ce site, s'il est chrétien ou pas [1]. Cet article soulignait, dans un cadre strictement professionnel, trois aspects :
- l'importance de l'humilité pour former une équipe compétente, en reconnaissant nos propres limites dans certains domaines, pour demander la collaboration de personnes plus compétentes que nous dans ces domaines ;
- combien l'humilité peut favoriser les échanges et initiatives, parce que si nos collègues se sentent reconnus pour leur propre valeur, ils s'exprimeront d'autant plus, pour la plus grande créativité de l'équipe ;
- de plus, leur travail étant reconnu, ils n'en mettront que plus de coeur à l'ouvrage...

Vous voyez que, même si c'est ici dans un cadre professionnel, l'humilité de chacun sera essentielle au bien-être de tous au travail ! Mais ce propos ne peut-il se transposer dans un cadre associatif, amical, familial, comme autant de possibilité de grandir dans un bien vivre ensemble, dans l'accueil de tous et dans l'amour ?

Que dire aussi, dans la suite de la reconnaissance de nos limites et erreurs, de l'humilité de demander pardon... de reconnaitre combien nous avons besoin les uns des autres et ne sommes pas auto-suffisants... Ou encore d'accepter les circonstances humiliantes et embarrassantes, auxquelles il est difficile d'échapper totalement dans toute vie humaine. Car, les aborder en nous mettant en colère ou dans je ne sais quel état, nous aide-t-il et aide-t-il ceux qui viennent nous extirper parfois de ces situations ?...

Je ne pouvais manquer d'illustrer mon propos sur l'humilité par cette Annonciation de Fra Angelico...

La fleur du jour ? Puisque, maintenant, vous avez bien repéré que je comptais vous offrir une fleur et une destination pour chaque consonne... Délaissant hortensias et hibiscus, j'ai choisi l'hélianthème ! D'abord parce que c'était un nom que je ne connaissais pas et que j'ai trouvé joli.  Et comment trouvez-vous la fleur ?


Pour finir, partons pour l'Amérique centrale, au Honduras ! Au moins en image, puisque l'ouverture des frontières ne va pas encore jusque là...

 


Bonne semaine à toutes et à tous !

[1] https://www.linkedin.com/pulse/les-3-bienfaits-de-lhumilit%C3%A9-fr%C3%A9d%C3%A9ric-gr%C3%A9millon/?originalSubdomain=fr

 


 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Nous voilà donc arrivés, dans notre exploration des consonnes, à la lettre J, avec Nature J, toujours dans la collection Audace (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1523-nature-j.html). Et, là, je voudrais attirer votre attention sur un détail : comment se disposent les trois éléments au cœur du collier, la perle, une perle ovale d'eau douce de couleur blanche, la pierre d'amazonite et son vert-bleu tendre, et la petite perle cubique portant le J à l'honneur... le métal et la pierre, tous deux purement inorganiques, entourant la perle d'origine biologique...
Pourquoi ce point d'attention ? Je crains de vous laisser encore une ou deux semaines sur votre faim...

J, donc... comme  JOIE !!!

Alors là, vous me direz peut-être que je suis bien gentille, mais que la joie, c'est une émotion, que c'est très bien quand on l'éprouve, mais, bon, avec ce confinement, les suites du confinement, tout ce malheur lié au coronavirus...

Là, je vous dis : Stop !

Et je laisse la parole à Saint Paul :
"Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance ; c'est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus." (1Thessaloniciens 5,16-18)
Pourtant, en matière de vie sans difficulté, on a quand même vu mieux que celle de Saint Paul : expulsé d'Antioche de Pisidie, ayant manqué être lapidé à Iconium, pour être peu après lapidé presque à mort à Lystres, roué de coups puis emprisonné à Philippes... pour finir arrêté à Jérusalem et mourir en martyre à Rome... Il témoigne "avoir eu dans sa chair une écharde", et "avoir par trois fois supplié Dieu de la lui retirer", pour obtenir comme réponse : "Ma grâce te suffit !". Ce qui indique bien que, par delà les moments les plus difficiles de sa vie, ça n'a sans doute pas été rose tous les jours... Et pourtant, c'est ce même Saint Paul qui nous dit : "Soyez toujours joyeux !".

 


Un peu plus tard, au Moyen-Age, quand frère Léon demandera à Saint François d'Assise, "Père, je te prie, de la part de Dieu, de me dire où est la joie parfaite.", Saint François commencera ainsi : "Quand nous arriverons à Sainte-Marie-des-Anges, ainsi trempés par la pluie et glacés par le froid, souillés de boue et tourmentés par la faim, et que nous frapperons à la porte du couvent, et que le portier viendra en colère et dira "Qui êtes-vous ?" et que nous lui répondrons "Nous sommes deux de vos frères", et qu'il dira "Vous ne dites pas vrai, vous êtes même deux ribauds qui allez trompant le monde et volant les aumônes des pauvres ; allez-vous en" ; et quand il ne nous ouvrira pas et qu'il nous fera rester dehors dans la neige et la pluie, avec le froid et la faim, jusqu'à la nuit, alors, si nous supportons avec patience, sans trouble et sans murmurer contre lui, tant d'injures et tant de cruauté et tant de rebuffades, et si nous pensons avec humilité et charité que ce portier nous connaît véritablement, et que Dieu le fait parler contre nous, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite."... [1]

Ce qui nous dit bien que la joie n'est pas qu'une émotion, et qu'il y a peut-être un chemin à trouver pour l'atteindre en toute circonstance. Car, "le virus de la tristesse rend bête et méchant", comme lu dans la présentation d'un petit livre qui vous intéressera peut-être : un "Traité de la joie".

D'inspiration toute franciscaine, il est d'ailleurs écrit par un capucin, Antoine de Lombez, un contemporain de Voltaire et de Rousseau, ce petit livre se propose de nous donner des remèdes très simples et concrets pour retrouver le sourire et un coeur profondément joyeux, car "la tristesse trouble l'esprit, et affaiblit le jugement ; elle nous rend soupçonneux, ombrageux, timides, incapables de conduire les autres, et plus encore de nous conduire nous-mêmes." Il s'agit donc de ne jamais laisser la tristesse s'installer mais de l'éloigner dès qu'elle arrive, que ce soit par la raison et la volonté, la prière, une conversation avec des amis, l'écoute de la musique, et pourquoi pas un verre de vin (avec modération !)... d'une manière générale, par tout moyen susceptible de nous faire du bien : "Promenez-vous par de beaux jours dans des lieux où on respire un air pur et où le spectacle de la nature enchante l'imagination et bannit les images sombres et lugubres que des maux réels ou l'humeur mélancolique, plus dangereuse encore, y avaient empreintes." On retrouve bien ici le conseil des psychologues : arrêter de ruminer ! Car la joie est bonne et louable, utile à la société et nécessaire à toute homme. Et Dieu veut que nous soyons toujours dans la joie, cf. Saint Paul.

Mais, si mes sources ont été ici essentiellement chrétiennes, n'allez pas croire que ce que je vous raconte ne concerne que les bons catholiques... La preuve : même les philosophes s'y sont mis ! [2] Pour y parvenir, quelques attitudes peuvent nous aider, que je ne citerai pas toutes. Comme...
- tout ce qui tourne autour d'une démarche de pleine conscience : être attentif et présent à tout ce qu'il nous est donné à vivre, sans juger... regarder, écouter, toucher, sentir, goûter... être simplement présent à cette expérience...
- ouvrir son coeur et faire confiance... choisir la confiance !
- cultiver la bienveillance, la gratuité et la gratitude...
- et ne plus nous débattre contre ce qui nous arrive de moins agréable, mais lâcher prise et consentir...

Pour finir, en espérant vous offrir un moment de joie par le regard, je vous offre ces deux fleurs...


Vous aurez reconnu la jonquille, et peut-être aussi la joubarbe qui se trouvera sur des terrains plus rocailleux, en montagne...

Et le Japon, de préférence à la saison des cerisiers en fleur...

 


[1] Vous trouverez sans peine la suite du texte sur internet qui mérite vraiment d'être médité.
[2] "La puissance de la joie", Frédéric Lenoir, chez Fayard


 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Nous voilà donc arrivés à un premier challenge sérieux pour votre chroniqueuse : afin de mettre à l'honneur Nature K (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1524-nature-k.html), marier la lettre K et le bien-être...

Je relèverai le défi en déclinant la lettre K en quelques mots :

K... comme Karité !

En l'honneur du beurre de karité, issu du fruit d'un arbre, le karité, dont le nom signifie "vie" en langue mandingue. Si le beurre de karité peut être utilisé pour l'alimentation (en substitut du beurre de cacao par exemple), c'est surtout son usage cosmétique qui le fait connaître. En effet, il est réputé pour son action hydratante et assouplissante pour la peau, permettant ainsi une prévention du vieillissement de celle-ci. Peut-être connaitrez vous moins son usage pharmaceutique : en effet, il présente également des propriétés cicatrisantes, et permet de prévenir l'érythème solaire.
Karité, donc, comme un lien avec les soins du corps. Et soigner son corps, prendre soin de sa peau, ne correspond-il pas à des moments bien agréables ?


K... comme Khôl !

Ce mot de khôl ne pourra manquer vous rappeler de beaux yeux orientaux soulignés d'un trait gris ou noir. Utilisé depuis les temps anciens, le khôl était initialement constitué de sulfure de plomb ou de sulfure d'antimoine. Depuis, les composants toxiques ont été éliminés de la formule. Le khôl n'avait pas seulement une fonction esthétique, que personne ne pourrait nier. Mais il contribuait également à protéger l'oeil des infections, par son action biocide.
Khôl, donc, comme une invitation à nous faire belles... Car nous sentir belles ne contribue-t-il pas aussi à notre bien-être ?

 


K... comme Kiwi et Kéfir !

Le kiwi pour la touche de vitamine C qu'il peut nous apporter, plus la touche de couleur dans une salade de fruits improvisée : avec des pommes, des bananes et des myrtilles ? ou marié à la fraise et à la banane ? Dans les deux cas, outre l'apport de nutriments, c'est un festival de couleurs dans l'assiette !
Peut-être le kéfir vous parlera-t-il un peu moins ? Il s'agit d'une boisson obtenue à partir de lait ou de jus de fruits sucrés, auxquels on a ajouté des grains de kéfir, un levain constitué de bactéries lactiques et de levure. Consommé depuis l'Antiquité, outre ses propriétés digestives, il pourrait stimuler notre immunité. Et une action anti-tumorale sur certains types de tumeurs aurait même été observée sur certains modèles animaux.
Par le kiwi et le kéfir, je vous propose de soigner notre alimentation, en combinant plaisir et santé !

 


Je terminerai cette chronique par la fleur et la destination lointaine, désormais traditionnelles...

La fleur, ou plutôt deux fleurs, aujourd'hui : le kalanchoe et le kalimeris :

 


Et comment ne pas rêver avec ce paysage du Kenya...

 


PS : Vous vous rappelez, la semaine dernière, je vous avais invités à observer attentivement Nature J... cela vaut aussi pour Nature K, et les autres colliers Nature. Pourquoi ? Réponse la semaine prochaine !


 

 

Bonjour à toutes et à tous !

Si vous avez bien suivi ce qui se passe dans ces pages depuis quelques semaines, vous l'aurez compris, nous voilà arrivés à Nature L (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1525-nature-l.html?search_query=nature&results=123).

Je vous avais invités, voilà deux semaines, à aller contempler les différents colliers Nature. Jusqu'à la consonne J, la perle (blanche) était au centre du collier, et la consonne se faisait discrète sur une petite perle cube. Avec Nature L, la perle, toujours blanche, cède sa place à la consonne sous forme, non plus d'une perle cube, mais d'un petit pendentif central. Nature L et Nature M (félicitations à sa nouvelle propriétaire !) sont les deux colliers de la série ayant cette particularité (mais allez savoir ce qui peut arriver pour les dernières consonnes pas encore sorties... ). Dès Nature N, la perle revient au centre... mais là encore, avec une petite variation, illustrant la créativité de notre créatrice préférée, qui n'a pas fini de nous étonner !

Mais revenons à L en lien avec le bien-être. Pour cela, je garderai deux mots :

L... comme Louange !

Si nous reprenons la définition, il s'agit de "l'action de louer quelqu'un en célébrant ses mérites à travers un discours ou un autre moyen d'expression". Pour le croyant, la Louange s'applique à Dieu, comme un moyen de reconnaître sa bonté en toute chose. Cela est facile lorsqu'il nous arrive quelque chose de manifestement bon. Et nous sommes alors proches de la gratitude, dont j'avais signalé l'importance pour notre bien-être, à l'occasion de la célébration de Nature G. Cela peut être plus compliqué - mais non moins important - lorsque ce qui nous arrive paraît nettement moins bon... Et pourtant... Cela peut être alors une invitation à ne pas nous braquer contre ce qui nous arrive, à essayer de l'accueillir dans la confiance, et à chercher ce qui peut naître de bon de ce malheur apparent ? Faire un pas de côté pour être moins submergé par la difficulté ? Prendre le temps de considérer un Bien supérieur ? Dans tous les cas, des attitudes qui peuvent nous aider à vivre ces périodes difficiles ? (*)

 



L... comme Lumière !

Là, c'est nettement plus facile à défendre. Qui ne se sent pas naturellement mieux alors que les jours commencent à rallonger au printemps, et l'été alors que les jours sont les plus longs et ensoleillés ? A l'inverse, n'avez-vous jamais ressenti ce coup de mou à l'arrivée de l'automne, ou lors des journées les plus maussades ?

En effet, la lumière joue directement sur notre moral et notre psychisme. Dans les pays nordiques, où l'hiver est particulièrement peu lumineux, cela a même donné lieu à une nouvelle thérapie, la luminothérapie, permettant de prévenir et soigner les dépressions saisonnières. En outre, une exposition matinale à une lampe de luminothérapie aide à réguler les sécrétions de mélatonine, l'hormone du sommeil, et, ainsi, à traiter certains troubles du sommeil. C'est le même principe qui est à l'origine des simulateurs d'aube, ces réveils conçus pour nous mener vers un éveil nettement plus naturel.

 



Pour finir, je vous proposerai un brin de lilas, dont le doux parfum a pu tellement nous manquer ce printemps, en raison de la pandémie...

 



...et un saut au Liban, ce petit pays contrasté qu'il est malheureusement devenu nettement moins évident à visiter...

 



(*) je suis consciente que ces mots sont nettement plus faciles à écrire qu'à vivre. Et pourtant, je peux témoigner que de choses paraissant purement mauvaises, peuvent sortir des chemins de vie... Et des livres entiers sont consacrés à ce sujet.


 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Nous voilà arrivés au terme de cette aventure autour des colliers Nature, de la gamme Audace, à l'occasion de la dernière consonne restant : la lettre M !

Pour aujourd'hui, je n'ai retenu que deux mots :

M comme... Musique !

Que ce soit par l'écoute, ou par la pratique du chant ou d'un instrument. Dans les deux cas, la musique nous invite à nous concentrer sur un sens trop souvent heurté dans nos vies citadines. Festive, elle nous portera à l'exultation, à la danse... Plus méditative, elle nous porte un repos parfois bienvenu. Dans tous les cas, la musique nous aide à lâcher le flot des pensées, et à laisser notre cerveau parfois surchauffé prendre un peu de repos. Dans la pratique de l'instrument, le geste rejoint l'ouïe, dans une recherche de la beauté du son et des détails musicaux, tout comme un artisan peaufinera son oeuvre...

Je ne l'avais pas anticipé de prime abord, songeant d'abord l'expérience de la musique. Mais il se trouve que les effets bénéfiques de la musique sur notre santé commencent également à être caractérisés scientifiquement, en regardant son impact neurochimique ! Ainsi, la musique influe sur le système de la récompense, de la motivation et du plaisir (système de la dopamine et des opioïdes ; perso, je préfère me doper à la musique ). Elle réduit le stress en faisant baisser le taux de cortisol dans l'organisme, stimulerait l'immunité et aurait un effet anti-inflammatoire ! Et elle jouerait même sur le système de l'affiliation (système de l'ocytocine, cette hormone dite de l'attachement).

Ma musique de ce soir ? De grands chants composés par une moniale du Moyen-Âge, Sainte Hidegard von Bingen.
https://www.youtube.com/watch?v=Ei88J4lERbk




M comme... Mémoire !

Car ce n'est pas tout de soigner notre corps. Il est aussi important de soigner notre cerveau, et cela peut passer par le travail de la mémoire.

Là encore, le champ des possibles est vaste... Vous sentez-vous plus littéraire ? Pourquoi ne pas apprendre des poésies ? Pour le croyant, pourquoi ne pas se lancer dans la mémorisation de textes d'Evangile ? Mais cela pourra passer par l'apprentissage d'une nouvelle langue, d'une nouvelle discipline... et parfois même par le jeu !

Quelle n'a pas été ma surprise de découvrir qu'un des moyens permettant d'améliorer sa mémoire était la méditation. Mais aussi faire du sport, soigner son alimentation et son sommeil... Vous reconnaitrez là plusieurs thèmes déjà abordés dans ces pages.

Travailler sa mémoire... Mais aussi faire mémoire ! Pour nous nourrir des souvenirs heureux, ce qui nous soutiendra dans les moments plus difficiles. Telle rencontre, telle expérience, tel paysage... Autant d'occasions de nous remémorer des moments qui nous ont fait du bien, et de réactualiser ce bien-être. Et pourquoi ne pas aller jusqu'au stade suivant de la gratitude ?

Aujourd'hui, j'ai choisi une petite fleur que j'aime tout particulièrement : le myosotis...




Et la destination du jour ne vous surprendra sans doute pas : bravant le confinement, partons, par la pensée, aux Maldives !



 

 

 

Bonjour à toutes et à tous !

Pour célébrer le collier du jour, Nature N (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1534-nature-n.html), je ne garderai qu'un seul mot : Nature !

Dissipons d'abord toute confusion ! Les colliers Nature se caractérisent, outre par la consonne, une perle (vous avez remarqué ? elle est revenue au centre ! mais en couleur...) et une pierre amazonite, par des maillons Nature, un des trois types de maillons signatures des bijoux GOA. Dans cette chronique, consacrée aux pierres et au bien-être, je voudrais vous parler aujourd'hui non pas de ces maillons, à la beauté indéniable, mais de l'impact de la nature sur notre bien-être. A tel point que les anglais font mention d'une vitamine G, la Green vitamin (ne cherchez pas : ce n'est pas une molécule chimique).

 


Voilà quelques éléments trouvés dans un dossier de présentation des bienfaits de la nature sur notre santé (*) :

J'avais déjà eu l'occasion de mentionner les bains de forêt que les médecins japonais sont autorisés à prescrire. Des études scientifiques ont comparé l'effet de la marche en ville et celui de la marche en forêt. Si, dans les deux cas, il y a le bienfait lié à l'activité physique (vous savez, les fameux 10000 pas par jour...), la comparaison des deux marches a montré que la marche en forêt permettait, elle, de réduire le taux de cortisol, l'hormone du stress. Avec des effets durables...

D'autres études, néerlandaises, ont croisé des données sur le taux d'espaces naturels à proximité du domicile et sur la prévalence d'un certain nombre de maladies. La présence importante d'espaces naturels permet de réduire la prévalence de nombreuses maladies, comme les troubles cardio-vasculaires ou musculo-squelettiques. Les effets les plus flagrants concernant la réduction du taux de troubles anxio-dépressifs et d'infections respiratoires.

En Norvège, des études ont montré que la présence de plantes vertes au bureau permettait d'augmenter la productivité et de diminuer absentéisme et stress ressenti. Lorsque ces plantes étaient dans des services de radiologie (secrétariat, salles d'attente), outre l'effet bénéfique sur les employés, on observait une diminution du stress des patients, voire des effets secondaires de traitements.

Je pourrais encore vous rappeler les bienfaits du soleil sur notre santé, par la production de vitamine D et les effets de la lumière. L'expérience que nous sommes nombreux à faire du caractère apaisant du bruit de l'eau qui coule, que ce soit un petit torrent ou une cascade ? Ou la joie que nous pouvons éprouver à la vue de la faune sauvage ou de fleurs ?...

Alors, comme fleur du jour, voilà quelques nénuphars...

 


Et pourquoi ne pas partir en Namibie ?


(*) en lien avec un livre : "Pourquoi la nature nous fait du bien", N. Guéguen et S. Meineri, Dunod.


 

 

Bonjour à toutes et à tous !

J'avoue que, très égoïstement, j'espérais bien que le magnifique Nature P tiendrait jusqu'à ce jour... tant j'avais envie de décliner cette consonne avec le bien-être !  Maintenant, avis à toutes les Patricia, Paloma, Patience, Pascale... : qu'attendez-vous pour aller visiter ce beau collier (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1535-nature-p.html) ?

P, donc, comme Paix ! Cette paix que nous souhaitons tous avoir au fond de nous... Paix qu'il peut être plus facile de garder en ces temps de vacances, où nos vies sont peut-être moins bousculées par mille choses à faire, et où l'urgence se fait plus discrète ?

P, comme Prière aussi, pour tous les croyants...  Qu'elle soit par la louange (vous vous rappelez ? l'importance de la louange soulignée il y a quelques posts dans ces pages ?), la méditation, l'adoration ou l'oraison... ou l'apparentes simplicité d'un rosaire...

 


Mais, peut-être avez vous noté aussi combien il peut être difficile de garder la paix, voire même de prier, dans des moments particulièrement agités dans nos vies ?

Un prélude peut alors être la pleine conscience. Si cette notion vient des sagesses orientales, elle suscite actuellement le plus grand intérêt des neuro-scientifiques, des psychiatres et des psychologues pour son intérêt dans le traitement et la prévention de la rechute de certaines dépressions, et la réduction du stress. Il n'y a alors plus aucun aspect philosophique derrière (les médecins parlent même de pleine conscience laïque), mais juste de chercher à habiter le temps présent et ce qui nous est donné d'y vivre (bon ou moins bon), sans le juger, ni le commenter, et encore moins l'analyser : simplement être. "Savourer le présent sans le laisser polluer par des projets ou des regrets", comme le dit Christophe André.

Les premiers bienfaits de la pleine conscience ont été d'abord plus mis en évidence dans le domaine psychiatrique : réduction du stress et de l'anxiété, traitement des dépressions chroniques... [1] Mais des études ont montré que ses bienfaits étaient également importants dans d'autres domaines médicaux, de la cardiologie à la dermatologie, en passant par les troubles respiratoires et le traitement de la douleur. Une base neurobiologique à tous ces bienfaits vient du fait que la pleine conscience est capable de jouer sur le fonctionnement du cerveau. [2]

Nous avons tous plus ou moins d'aptitudes innées à la pleine conscience. Mais si, au départ, nous ne sommes pas égaux dans nos capacités à la pleine conscience, il est facile de les développer et de les cultiver avec quelques exercices répétés régulièrement (une dizaine de minutes par jour peut suffire). Il suffit de "s'arrêter et observer ce qui se passe en soi (sa propre respiration, ses sensations corporelles, le flot incessant des pensées) et autour de soi (sons, odeurs...). Seulement observer, sans juger, sans attendre quoi que ce soit, sans rien empêcher d'arriver à son esprit, mais aussi sans s'accrocher à ce qui y passe." Si cela vous paraît insurmontable, il est facile de trouver sur Youtube des méditations guidées, et des applications se sont développées pour faciliter la pratique de la pleine conscience.

Pour finir, suivant le modèle développé depuis ces quelques semaines que nous déclinons les colliers Nature, je vous proposerai une plante bien plus connue des herboristes que des jardiniers, contrairement à la fleur au nom opposé : la patience à feuilles obtuses !

 


Et pourquoi ne pas partir en Patagonie, cette région sauvage partagée entre le Chili et l'Argentine, et terminant, au sud, le continent américain ?


[1] En revanche, elle ne suffit pas pour les dépressions sévères.
[2] Pour approfondir, sans partir dans des lectures trop longues non plus, vous pouvez vous référer à cet article de Christophe André, publié dans Cerveau&Psychologie de septembre-octobre 2010 : http://christopheandre.com/meditation_CerveauPsycho_2010.pdf.


 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Voilà pour aujourd'hui un des pires challenges de cette série consacrée aux colliers Nature : marier la lettre Q au bien-être !... Mais ne croyez pas que la chroniqueuse va se défiler pour autant !

Pour célébrer Nature Q (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1536-nature-q.html), je vous propose une déclinaison en deux temps :

Q comme... Quadriceps et Qi-Gong !

Vous l'aurez deviné, le sport est aujourd'hui à l'honneur ! "Mangez mieux, bougez plus"... Par delà les slogans officiels visant à diminuer l'embonpoint moyen de la population, nul ne peut nier les bienfaits de l'activité physique pour notre santé. Et encore moins en ces temps de pandémie : Boris Johnson n'a-t-il pas appelé la population anglaise à perdre du poids pour limiter l'incidence des cas graves de covid19 ? Sans compter l'apport pour la prévention du diabète ou le contrôle d'un diabète installé. Le sport permet en outre de prévenir l'hypertension vasculaire et les maladies cardio-vasculaires, de diminuer le risque de cancer ou de rechute d'un cancer, ainsi que les maladies dégénératives. Sans compter qu'il est bon pour le moral ("un esprit sain dans un corps sain"...), permet d'entretenir la masse musculaire, et aide à renforcer les os (à condition de le pratiquer avec un minimum de sagesse...).

Un moyen de "pratiquer avec sagesse" peut être de choisir un sport doux qui travaillera tout le corps et le maintien, tout en douceur comme la gymnastique Pilates ou le Qi-Gong.

Le Qi-Gong (de Qi, souffle / énergie interne ; Gong, maîtrise) est une gymnastique traditionnelle chinoise qui puise son origine dans le yoga indien. il s'agit d'enchaîner des mouvements lents en travaillant la respiration. Outre le développement de la condition physique, le Qi-Gong permet également de soulager le stress et d'améliorer la capacité respiratoire. Accessible à tout âge, il boosterait également l'immunité lorsqu'il est pratiqué régulièrement.

 



Q comme Quinoa et Quatre-épices

Comme il y a quelques semaines, il s'agit ici de souligner l'importance d'avoir une alimentation variée et qui procure également du plaisir.

La consommation de quinoa s'est largement développée depuis des années. Aussi, je vous rappellerai juste quelques bienfaits de cette pseudo-céréale : riche en protéines, en vitamine B, en antioxydants, minéraux et oligo-éléments... Par son taux de fibres, il aide à diminuer l'index glycémique du repas (donc à limiter le pic d'insuline... et la fringale inévitable après...) et à favoriser le transit.

Derrière le quatre-épices, qui vient agrémenter plats comme pâtisseries, il y a la notion d'alimentation plaisir, mais pas que ! Le quatre-épices, comme son nom l'indique, marie quatre épices partageant des bienfaits souvent communs pour la santé : en particulier, la stimulation de la digestion (poivre, muscade, gingembre), et des propriétés anti-inflammatoires voire anti-bactériennes parfois (poivre, girofle, muscade, gingembre). En outre, le poivre stimule la production d'endorphines, la girofle apaise douleurs musculaires et dentaires, le gingembre contient des antioxydants... Vous l'aurez compris, largement de quoi associer plaisir et santé !!!

 



Pour terminer cette chronique, je vous proposerai comme à mon habitude une fleur et une destination lointaine.

J'avoue que cela a été un sacré challenge de trouver une plante à fleurs en Q ! Mais j'en ai une !!! Un cactus, l'aporocactus ou queue-de-rat !!! Personnellement, je trouve la plante elle-même pas très belle (question de goût...)... Mais sa fleur !!!

 



Côté destination, s'il était aisé de trouver des destinations proches en Q, comme le Quercy au sud-ouest ou le Queyras au sud-est...

 



...côté pays lointain, il n'en reste qu'un : le Qatar


 

 

Bonjour à toutes et à tous !

A l'occasion de Nature R (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1537-nature-s.html), je vous propose un petit florilège de mots en R, au risque d'une chronique un peu plus bric-à-brac que les précédentes, mais non moins axée sur le bien-être :

R comme... Raconter et Roman...
En hommage à la littérature qui vient parfois nous prêter ses mots ou nous faire rêver... Lire comme un moyen de se poser en ces temps de vacances (en espérant qu'elles ne soient pas encore terminées pour vous). Mais lire aussi tout au long de l'année, même si le rythme de nos vies trépidantes ne nous le permet pas toujours... [1]

R comme... Rébus !
Car, pour maintenir un bon état de forme, il ne suffit pas d'entretenir son corps, mais il s'agit également d'entretenir sa tête ! Que ce soit par un travail de réflexion, une lecture sérieuse... ou par le jeu ! Et le choix ne manque pas, entre rébus, énigmes, mots croisés ou fléchés, sudokus...

R comme... Recommencer...
Comme un hommage à la persévérance. Car souvent, nous voudrions réussir du premier coup, ce qui augmente le stress... Alors, pourquoi ne pas nous autoriser des ratés, les accueillant avec la plus grande bienveillance envers nous-même, et simplement recommencer patiemment ?...

R comme... Rire !!! Parce que rire et sourire sont indispensables à notre santé ! Saviez-vous que cela libère des endorphines ? Ces hormones du bien-être réduisent l'excès d'adrénaline et de cortisol, les hormones du stress. Le rire permet ainsi de réduire également l'anxiété, les états dépressifs, les insomnies et la fréquence des migraines. Ces hormones étant également antalgiques, le rire a une action sur la douleur. Il booste également le système immunitaire, permettant en particulier une augmentation du taux d'anticorps dans les muqueuses nasales et des voies respiratoires. Son action est également circulatoire : diminution de la tension artérielle, amélioration de la circulation sanguine et de l'oxygénation du cœur... Le rire permet enfin d'augmenter la confiance en soi !
C'est suite à la découverte de tous ces bienfaits, qu'est né le yoga du rire...

Et, si vraiment rien ne va plus, pourquoi ne pas...
- Respirer ? Des exercices de respiration peuvent aussi bien soulager stress et anxiété (comme avec la cohérence cardiaque) que les douleurs (par des respirations abdominales par exemple)...
- nous Reposer...
- et pourquoi pas nous autoriser parfois un petit moment de Régression, en mode chocolat chaud avec des chamallows sous la couette ?... (même si, juste après une période de canicule, ça fait un peu moins rêver... )

Avec une chronique autour de la lettre R, vous les attendez forcément... des roses... Sauf que, avec mon goût pour les fleurs plus rustiques, ce seront des roses trémières que je vous proposerai aujourd'hui...


Et je finirai par un petit voyage au Rwanda, pays aux mille collines qui s'est invité si tristement dans l'actualité des années 1990... [2]

 


[1] Un des plus beaux romans de mon été ? Il n'est pas très récent... "Mille femmes blanches" de Jim Fergus, qui revient sur un aspect difficile de la conquête de l'Ouest américain. Un magnifique hommage à la culture cheyenne...
[2] Et compte tenu de la finale sur le Rwanda, comment ne pas mentionner le roman de Gaël Faye, "Petit pays", le drame du génocide rwandais appréhendé à travers le regard d'un enfant.


 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Joyeux anniversaire à l'association des marraines de FOA !!!

Nous voilà donc arrivés aujourd'hui à la consonne S ! A l'occasion de la célébration de Nature S (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1538-nature-s.html), je n'ai conservé qu'un seul mot, même si d'autres mots importants en S s'inviteront au passage :

S comme... Simplicité !

En faisant les recherches en vue de la rédaction de cette chronique, je me suis aperçue que j'étais loin d'être la seule à associer simplicité et bien-être... même si, souvent, c'est plus pour nous demander comment nous associons simplicité et bien-être que pour proposer des réponses à la question... J'ai aussi découvert l'existence d'un mouvement de simplicité volontaire, qui se rapprocherait d'une certaine manière d'un art de vivre sans doute plus lent, et surtout plus écologique ?

"Un véritable homme de génie conserve toujours la simplicité d'un enfant", dit un proverbe chinois. Cela ne sera pas sans rappeler peut-être à une partie d'entre nous ces paroles de l'Evangile de Saint Matthieu, au chapitre 18 : " Si vous ne vous convertissez pas et ne devenez pas comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. Quiconque s'abaissera comme ce petit enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux." Par delà l'invitation à une véritable humilité, il me parait clair que la simplicité d'un enfant n'ira ni avec le fait d'en réclamer toujours plus, ni de se faire mousser pour paraître plus que nous  ne sommes, toutes choses et d'autres qui ne nous apporteront clairement ni véritable bien-être ni bonheur...

Alors, en songeant à ce lien entre la simplicité et le bien-être, voilà quelques pistes à vous proposer :

La simplicité comme une invitation à nous satisfaire de ce qu'il nous est donné à vivre ? Quitte à aller moins vite aussi parfois ? Véritable chemin d'humilité...

A rechercher plus les plaisirs simples que les sensations fortes : des moments de partage en famille ou avec des amis, de lecture, de balade... Prendre le temps d'écouter le bruit des vagues contre les rochers ou une source qui coule ? Contempler ces fourmis, de toutes tailles, qui vont de toute part devant ce pas de porte parsemé de feuilles et de fleurs de mimosa ?... Prendre des temps de silence aussi, pour nous mettre à l'écoute et développer notre vie intérieure...

La simplicité comme une invitation à aller à l'essentiel... à désencombrer nos vies, comme nous pouvons aussi désencombrer nos intérieurs ? Et nous serons là dans une approche proche de celle proposée par cette spécialiste du rangement, Marie Kondo. Cesser de surcharger nos emplois du temps, n'est-ce pas un moyen d'aller vers plus de bien-être ? Et ne vivrons nous pas mieux dans une maison bien rangée ?

La simplicité va aussi dans le sens de consentir à vivre au rythme des saisons, jusque dans la cuisine... Nous nourrir moins d'aliments ultratransformés et de plats industriels, pour cuisiner plus des produits de saison ? [1]




Poursuivant dans cette recherche de la simplicité, la fleur du jour sera la saponaire ou herbe à savon. Cette plante médicinale est connue depuis bien longtemps pour sa capacité à faire un savon naturel en libérant de la saponine lorsqu'on l'écrase.

 



Et l'étape lointaine du jour sera le Sri Lanka, cette grande ile au sud-est de l'Inde, dont la capitale est Colombeo...

 


[1] Au fait... Avez-vous visité la page des recettes de marraines sur ce blog ?


 

 

 

 Bonjour à toutes et à tous !

A l'occasion de la mise à l'honneur de Nature T (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1551-nature-t.html), je n'ai gardé qu'un seul mot, qui vous surprendra peut-être : Tempérance !

D'après le dictionnaire Le Robert, la tempérance est la modération de tous les plaisirs des sens. Dans les propositions de synonymes arrivent continence, mesure, frugalité, sobriété... Une définition plus élargie est la modération ou retenue de soi-même volontaire, allant de la retenue de représailles (associée à un désir de paix), d'arrogance (comme une forme d'humilité), et d'excès en tous genres (là, nous allons vers la prudence, le calme et le contrôle de soi).

Alors là, peut-être vous demanderez-vous quelle mouche a bien pu piquer la chroniqueuse pour vouloir associer cette vertu cardinale [1] et le bien-être ?

Une première réponse pourrait être de renvoyer à Saint Thomas d'Aquin, qui fonde toute sa morale du bonheur sur les vertus cardinales. Or, plus que d'un bien-être physique éphémère, ne sommes nous pas dans une quête de bonheur plus profond ?

Une autre piste de réponse serait de se baser sur les méfaits de son opposé.

En effet, la vertu de tempérance s'oppose au péché de gourmandise, qui n'est pas toujours un "péché mignon"... [2] Cette notion de gourmandise dépasse largement les aspects de plaisirs gustatifs (nourriture, alcool [3]). La gourmandise peut être matérielle (en s'équipant du matériel dernier cri on nous n'avons pas forcément besoin ? là, la tempérance rejoindrait la simplicité...), voire même, spirituelle...

Certes il peut être bon, parfois, de goûter tous ces biens matériels... N'avais-je pas évoqué, même, il y a deux semaines, "un petit moment de régression" pour se faire du bien ? Mais ce moment de régression n'était pas appelé à se répéter tous les jours de l'année ni x fois par jour...

Rester dans la mesure, et mieux goûter le plaisir qui nous est donné (là, nous ne sommes pas loin de la pleine conscience), ce qui, dans le cas du plaisir gustatif favorisera la satiété (et permettra d'éviter l'excès), et en rendre grâce (là, nous retrouvons la gratitude, déjà associée à un recherche de bien-être dans ces pages). Rester dans la mesure et prendre le temps de goûter : là, nous sommes aussi dans les approches de diététiciens, qui commencent à reconnaitre les dégâts de régimes trop restrictifs, qui, par les frustrations qu'ils induisent aboutissent à l'opposé de l'objectif fixé... Un carré de chocolat noir (tempérance) pour éviter de finir par x plaques de chocolat (gourmandise)...

Enfin, le père P. Ide, dans son ouvrage consacré aux 7 péchés capitaux [2], souligne que la gourmandise aliène la liberté, rend lourd et provoque une hébétude de l'intelligence... Pour nous sentir mieux, n'aspirons nous pas à nous sentir plus libres, légers et intelligents ? Ce qui sera favorisé par la vertu de tempérance...

Donc, pourquoi ne pas revisiter nos motivations à la consommation, d'apprécier pleinement ce qu'il est juste de consommer, et d'apprendre à patienter et renoncer pour le reste ?

Côté plante à fleurs, je délaisserai encore aujourd'hui les tulipes (trop attendues), pour le tussilage...

 



Et pourquoi ne pas faire une petite virée au Tadjikistan ?

 



[1] Les quatre vertus cardinales sont la sagesse, la justice, la prudence et la tempérance.
[2] Voir l'excellent exemple de Sempé, rappelé par P. Ide et L. Adrian dans leur ouvrage "Les 7 péchés capitaux, ou ce mal qui nous tient tête", quand un excès de gourmandise conduit à plusieurs colères pour des tentatives de se procurer des religieuses avant d'aller à la messe...
[3] D'ailleurs sur ce point, n'entendons-nous pas toujours "à consommer avec modération"... donc tempérance...

Dernière modification le lundi 31 Août 2020 à 22:22:54


 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Je ne vous cacherai pas que la célébration de Nature V (https://www.pearlspommes.com/fr/colliers/1574-nature-v.html?search_query=Nature+V&results=134) m'a donné quelque fil à retordre. Parce que V et bien-être ?... D'accord, il y a pire.. J'aurais pu vous parler de vacances, de voyage dans de beaux pays vallonnés... de varappe pour allier le sport et la grandeur de la montagne, qui invitent par ailleurs à l'humilité, parce que la montagne pardonne rarement la présomption... Ou encore de vertus et de volonté... Et bien, non ! Aujourd'hui, ce sera...

V... comme Vasque !!!

Je reconnais que le lien entre une vasque, aussi belle soit-elle et le bien-être a de quoi laisser perplexe.  Mon propos de ce jour s'annonce pourtant des plus sérieux.

A la base de la tournure, peut-être surprenante, de cette chronique, le souvenir d'un livre des plus sérieux, sur un sujet tout aussi sérieux : "Le burn-out, une maladie du don", du père Pascal Ide.

Il est clair que le burn-out est bien loin du bien-être, mais tout aussi clair que des approches permettant d'essayer de le prévenir ou d'en limiter l'impact ne sont pas très loin de la recherche de bien-être. C'est le cas de la pleine conscience (déjà mentionnée dans ces pages) et de l'intelligence émotionnelle, pour n'en citer que deux.

Dans son livre, le père Ide aborde la question du burn-out comme une pathologie du don, la personne s'étant trop (imprudemment ?) donnée ou (trop) mal donnée. Sans rien enlever au fait que l'homme est fait pour se donner [1]. Le don est alors directement lié à l'amour. Mais se limiter à la question de l'amour donné occulte une vérité anthropologique, à savoir que l'homme a besoin d'être aimé, de s'aimer et d'aimer : "être aimé pour s'aimer, s'aimer pour aimer l'autre" [2]. En lien avec ces trois aspects de l'amour, trois aspects du don qu'il s'agit de recevoir, puis de s'approprier afin d'être en mesure de donner en vérité, et sans risque pour nous-mêmes quand la demande augmente beaucoup.

Et c'est là que nous retrouvons l'image de la vasque par opposition au canal.

Le canal reçoit de l'eau, mais la redonne directement. En matière de don, il manque alors l'étape essentielle de l'appropriation. La personne qui se comporte comme un canal risque alors d'être une bonne candidate au burn-out (pas terrible côté bien-être...).

La vasque reçoit aussi de l'eau (don reçu). Mais elle se remplit (appropriation du don), avant de laisser filer le trop plein (le don donné). Et le don de soi pourra alors être sans risque, même quand la pression monte. Vous noterez également dans tout ça, que nous ne sommes pas loin de la démarche de gratitude : reconnaître le don (recevoir), le goûter (appropriation), jusqu'à avoir le désir de donner aussi de soi...

Cette image, citée par le père Ide, avait déjà été proposée par Saint Bernard de Clairvaux, dans un sermon sur le Cantique des cantiques. Je vous propose les deux phrases citées par le père Ide : "Un canal reçoit de l'eau et la répand presque tout de suite. Une vasque, en revanche, attend d'être remplie et communique ainsi sa surabondance sans se faire de tort. [...] La charité veut cette abondance pour soi-même, afin de pouvoir la partager avec tous ; elle en garde pour soi une mesure suffisante." [3]

Alors, dans notre recherche de bien-être, pourquoi ne pas travailler à creuser la vasque de nos coeurs, par la gratitude et, pour les croyants, la prière ?




Après ces développements si sérieux, la fleur du jour sera aujourd'hui encore toute simple : la véronique ! N'ayons pas honte des petites fleurs... Sainte Thérèse de Lisieux ne se comparait-elle pas à une petite violette ou une pâquerette ?




Enfin, je vous propose comme destination du jour, le Vietnam !




[1] Une phrase du concile Vatican II, que le père Ide cite dans plusieurs de ses livres, affirme que "l'homme, seule créature sur terre que Dieu a voulue pour elle-même, ne peut pleinement se trouver que par le don sincère de lui-même."
[2] Comme détaillé dans un autre livre du père Ide, "Aimer l'autre sans l'utiliser". Le père Ide y propose également un commentaire de la citation précédente, qui prend particulièrement sens pour cette question de la vasque et du bien-être [1] : "Nous y retrouvons, et dans l'ordre, ces trois amours exprimés dans le langage du don : être aimé (Dieu nous aime pour nous-mêmes qui recevons ainsi son amour) ; s'aimer (se trouver, c'est-à-dire s'approprier l'amour de Dieu) ; aimer (vivre le don sincère de soi)."
[3] J'ai retiré les citations latines...


 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Je l'avoue, j'avais bien espéré très égoïstement (rapport à la chronique...) qu'il n'y aurait pas de Nature W dans la ligne... Mais, il faut reconnaître que, vue la beauté du bijou, c'eût été bien dommage...

 

Que dire face au bijou ? Wunderschön ?... Oui, je l'avoue aussi que, compte tenu de la pauvreté du vocabulaire français en W, je n'aurais d'autre solution qu'un "triple salto arrière" en allant rendre visite à nos amis d'Outre Rhin...

W comme wunderbar ou wunderschön ?

Wunderbar (formidable), comme une invitation à cultiver un esprit positif... Wunderschön (merveilleusement beau), comme une invitation à cultiver l'émerveillement ! Et il me parait clair que cultiver la positivité et la capacité d'émerveillement ne peuvent nous faire que du bien sur tous les plans, physique comme moral...

W aussi comme... Wakame et Wasabi...

Bon, d'accord, ce coup-ci il faut passer par le japonais... Mais ouvrez donc votre dictionnaire à la lettre W... Il ne s'agit pas ici de jouer au scrabble, mais bien de vous parler de bien-être. Et, pour le coup, ces deux aliments ne manquent pas de bienfaits !

Ainsi, le wakame - cette algue qui se mange en salade - permettrait de détoxifier le système digestif et de booster le système immunitaire. Il préviendrait également les maladies cardiovasculaires, grâce à sa forte teneur en vitamine K, et il est plein de fibres. La seule limite serait peut-être pour les personnes ayant des problèmes de thyroïde, en raison de sa forte teneur en iode.

Le wasabi, ce condiment japonais, est, lui, un anti-agrégant plaquettaire et contribue ainsi, lui aussi, à la prévention des maladies cardiovasculaires. Il a des propriétés antibactériennes avérées, permettant ainsi de prévenir les dégâts de Helicobacter Pylori au niveau de l'estomac, ou des caries. Par ailleurs, sa forte teneur en vitamine C lui confère des propriétés anti-oxydantes.

Alors, à quand votre prochain menu japonais ?



W, enfin, comme... Waterboard, waterpolo, watfit, wingsuit et wing chun...

Vous l'aurez compris, le sport est de nouveau à l'honneur. Pour ce qui est bienfaits du sport, je ne me répèterai pas : je vous renvoie à ma chronique sur la consonne Q, il y a quelques semaines, quand j'étais partie de quadriceps et de qi-gong.

La plupart de ces sports étant peut-être un peu plus exotiques, je me permettrai de vous en dire un petit mot. Mais, peut-être qu'Halterego pourra nous en dire plus dans sa chronique du vendredi dans Perles d'hommes ?

Trois de ces sports se passent dans l'eau ou pas loin. Le waterboard, ce cousin du ski nautique mais sur une planche, serait la version motorisée. Le waterpolo, la version ludique par le côté jeu de ballon. Quant au watfit... comment dire.. En en lisant une première description, il m'a paru un excellent moyen de passer à la vague de manière totalement involontaire ! Il s'agit en effet d'enchainer des exercices de fitness, de yoga ou de Pilates, mais tout cela sur une planche gonflable posée sur l'eau... Côté très ludique garanti pour tous les spectateurs ! Sinon, idéal pour le travail de l'équilibre et des muscles profonds...

Le wingsuit, lui, serait plutôt un sport de l'extrême. Il s'agit en effet de s'élancer d'un avion ou d'une hauteur (en montagne par exemple), sans le moindre parachute ni parapente, mais avec un équipement qui vous transformerait en une sorte d'écureuil volant ? Désolée, pas trouvé d'autres termes...

Enfin, le wing chun fait partie des arts martiaux.




Pour terminer cette chronique, la fleur du jour sera le weigela, une plante qui fait de jolies fleurs en cloches :


 

Et, pour aujourd'hui, ce ne sera pas une mais deux destinations lointaines ! Il fallait bien fêter le fait que la chroniqueuse ne sèche pas complètement sur une chronique pour le moins compliquée...

Le parc national du W au Niger ! Avec un nom pareil, pas pu résister :



Et, évidemment, pour les yeux et le rêve, Wallis et Futuna...

 


 

 

Bonjour à toutes et à tous !

Avec la fin de l'alphabet, les challenges s'enchaînent... Le V m'avait déjà poussée dans mes retranchements... Le W donné quelques sueurs... (Merci Halterego de nous en avoir appris plus sur la wingsuit). Et me voilà donc à devoir vous parler de X et de bien-être...

Autant vous prévenir direct : la majorité des mots en X ont des racines grecques, de xanthie, un papillon de nuit jaune et roux qui doit son nom à l'adjectif xanthos (jaune), à xyste (avis aux amateurs de scrabble !!!), venant du grec antique pour mentionner une galerie couverte de gymnase... Autant dire que, aujourd'hui, "ça va causer riche"...

Le premier point qui m'est venu en faisant les recherches pour cette chronique a été :

X comme... Xénophile...

L'adjectif xénophile est d'usage nettement plus rare que son opposé qui, lui est nettement moins beau : xénophobe... Sa définition va de "qui a de la sympathie pour l'étranger" à "qui est ouvert à ce qui vient de l'étranger".

Par cet adjectif, je voudrais souligner combien cultiver une ouverture du coeur, et ne pas préjuger en mal de ce (ceux) que nous ne connaissons pas, peut nous être bénéfique.

"J'étais un étranger et vous m'avez accueilli", pouvons nous lire dans l'Evangile de Saint Matthieu(25,35), dont nous fêtons la fête aujourd'hui.

Il ne s'agit pas d'opter pour une vision d'optimisme béat en nous croyant dans un monde de bisounours, ni de nous voiler la face quant aux difficultés, mais d'oser cultiver la bienveillance. Cette attitude contribue à renforcer le sentiment de gratitude, à diminuer les émotions négatives, et nous procure ainsi un sentiment de bien-être durable. De plus, elle augmente la confiance en soi et l'espérance...

Je me réjouis par avance de vous présenter la deuxième déclinaison de X et bien-être que je vous ai dénichée, tant j'ai jubilé à la découverte de ce mot que je ne connaissais pas...

X comme... Xiphiidés !!!

Si, si, ça existe... Il s'agit d'une "famille de poissons téléostéens munis d'un rostre aplati en lame dont le type est l'espadon". D'ailleurs, si j'ai bien tout compris, il en serait même le seul représentant... Et l'espadon ne manque pas de bienfaits. Certes, c'est un poisson, et il est recommandé de manger du poisson au moins deux fois par semaine... Mais voyez plutôt :

Comme pour beaucoup d'autres poissons, l'espadon est riche en oméga 3, ces acides gras bons pour le système cardiovasculaire (prévention des risques cardiaques), du cerveau (aide aux fonctions cognitives, diminution des symptômes de la dépression), diminuant en outre les symptômes inflammatoires... Les oméga 3 aideraient en outre à perdre du poids et seraient bons pour la vue !

De plus, l'espadon est riche en vitamine D (bon pour la prévention des rhumes et de l'ostéoporose), en vitamine E (lutte contre les radicaux libres), en sélénium (qui aiderait à prévenir les cancers), et en potassium, cet élément essentiel au bon fonctionnement de nos nerfs et de nos muscles...

Alors, à quand votre prochain steak d'espadon ?


La fleur du jour sera le xerophyllum :



Quant à la destination lointaine... Ne cherchez pas : pas l'ombre d'un pays commençant par la lettre X ! Certes quelques villes et régions... Mais j'ai préféré vous laisser le choix entre deux sites archéologiques, tous deux classés au Patrimoine Mondial de l'UNESCO ! Xanthos est une ancienne cité-Etat de Lycie, actuellement en Turquie. Xochicalco, un site précolombien situé à l'ouest de l'état de Morelas au Mexique :

 


 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Nous voilà donc arrivés à la dernière consonne difficile... Z... Sa déclinaison nous emmènera pas mal en Asie, ce qui ne saurait vous surprendre... mais pas que... la preuve :

Z comme... Zapateado !

Il s'agit d'une dans andalouse, sur un rythme ternaire, scandée par des martèlements du pied, qui sont l'occasion pour le danseur de montrer son habilité.
https://www.youtube.com/watch?v=63IOHqx47Dk

Nous avons tous fait l'expérience de la joie que nous pouvons éprouver à danser... Par delà les bienfaits de son caractère sportif et ludique, par la coordination qu'elle nécessite, elle présenterait un apport pour la santé du cerveau, en le stimulant. Ainsi, elle serait bénéfique pour lutter contre des maladies neuro-dégénératives comme la maladie de Parkinson et la maladie d'Alzheimer [1]. En outre, elle permet de déployer notre créativité, et, ainsi, de renforcer la confiance en soi !

Z comme... Zen...

Bon, d'accord, celui-là, il était attendu... Ce mouvement bouddhiste invite à "vivre dans le présent", ce qui nous rapproche de la pleine conscience dont j'ai déjà mentionné les bienfaits dans ces pages, mais également à rechercher la beauté. Et la contemplation de la beauté ne réjouit-elle pas le coeur ?...


Z comme... Zoo !

Ben oui, je trouve toujours sympa d'aller dans des zoos... Et quand c'est avec de jeunes enfants, s'y ajoute la joie de les voir découvrir tous ces animaux.. Peut-être y trouverez-vous des zorilles, ces mammifères africains cousins de la moufette ?


Z, enfin, comme... Zygomatiques !

Comme une invitation au sourire, autant que possible, quelles que soient les circonstances ? Le petit Van n'avait-il pas pris la résolution de toujours sourire ?

"La joie est souvent la source du sourire. Mais parfois, c'est le sourire qui est la source de la joie." Thich Nhat Hanh

En effet, le simple fait de sourire entraine la libération d'endorphines dans le cerveau, et, ainsi, diminue stress et anxiété, et favorise les émotions positives. Et, comme le sourire est contagieux, qui sait combien de sourires votre premier sourire aura entrainé ?

Sur le plan de la santé, sourire régulièrement renforcerait le système immunitaire et aiderait à baisser la tension artérielle. Un proverbe chinois ne dit-il pas : "Sourire trois fois par jour rend inutile tout médicament." ? Par ailleurs, en faisant travailler les muscles du visage, le sourire contribue à rendre plus jeune. "Chaque coup de colère est un coup de vieux ; chaque sourire est un coup de jeune.", dit un autre proverbe chinois.

Enfin, si jamais vous n'étiez pas encore convaincus, laissons la parole à la sagesse japonaise : "Celui qui sourit au lieu de s'emporter est toujours le plus fort"...

En guise de fleur du jour, je vous propose des zéphyrantes à grandes fleurs !


Et je vous invite à partir au Zanzibar, cette grande ile au large de la Tanzanie :



[1] "Faites danser votre cerveau", Lucy Vincent, editions Odile Jacob.

[2] Et je vous offre cette poésie écrite par Marcel Van en 1948 :

Je suis toujours joyeux par amour...
Même si mon coeur connait la sécheresse
J'ai toujours le sourire aux lèvres
Quand souffle le vent d'automne...

Je suis toujours joyeux par amour...
Même s'il est atteint par la souffrance
Ou sous le coup d'une profonde tristesse
Mon coeur ne cesse de vivre en paix.

Ce n'est pas la joie, mais bien l'Amour
Qui est la source de ma joie.
Mon Jésus, comme tu es beau
Et combien profonde ta tendresse.

Ce n'est pas la joie qui est cause de ma joie
Même si je n'ai rien à craindre
Même si mon coeur bondit de joie
C'est toujours là un effet de l'Amour.


 



29/08/2020
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